Frontières, murs et violence 3 : Murs et violence

Frontières, murs et violence 3 : Murs et violence

Vidéo : Frontières, murs et violence 3 : Murs et violence
Vidéo : Frontières, murs et violence 3 : Murs et violence
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Frontières, murs et violence 3 : Murs et violence

Vidéo / 000 – Transdisciplinaires, 200 – Sc. et techn. physiques, 300 – Sc. et techn. humaines, 500 – Arts et communication / 2016 / Hattam, Victoria, Hernandez, Francisca James, Piquard, Brigitte, Roche, Yann, Saddiki, Said / Français / Frontières, murs et violence

Le premier panel du colloque, sous la présidence de Yann Roche (Département de géographie, UQÀM), traite du thème « Murs et violence » et revient sur différents exemples d'édification de murs et de frontières ainsi que sur les violences qui en résultent, au niveau à la fois interétatique et intraétatique.

Said Saddiki, professeur de droit international à la Al-Ain University of Science and Technology à Abu Dhabi (Émirats arabes unis), fait un retour sur l'établissement et la fortification de la frontière entre le Maroc et l'Algérie, notamment en présentant les objectifs poursuivis par les deux gouvernements. La poursuite de ces objectifs a favorisé le renforcement de la frontière entre les deux États, un aspect parmi d'autres au sein du Maghreb. Toutefois, un tel renforcement a des impacts au niveau régional, touchant de près, par exemple, la dispute autour du Sahara occidental.
Brigitte Piquard, professeure en Humanitarianism and Conflict (questions humanitaires et conflit) à la Oxford Brookes University en Angleterre, établit une comparaison entre la Colombie et la bande de Gaza, et analyse la question de la violence symbolique : « forme de violence douce, insensible qui s'exerce à travers les canaux purement symboliques de la communication et du savoir ». Cette violence symbolique entraîne de multiples conséquences au niveau local et communautaire à la fois à travers la fragmentation des espaces (Colombie) et l'érection d'un mur (bande de Gaza).
Francisca James Hernandez, professeure d'anthropologie et de Chicano/a Studies (études chicanos) à l'Université d'Arizona, revient sur l'adoption de la loi SB1070 en Arizona en 2010 et cherche à démontrer que cette loi engendra la stigmatisation des Latinos et une volonté de mettre en place un « nettoyage ethnique ». Pour soutenir son argumentation, Mme Hernandez propose un portrait rapide de la situation en Arizona. Elle donne ensuite trois exemples probants : arrestation de résidents américains lors de raids de déportation, élimination des départements (et cours) d'études mexicaines-américaines et mise à pied des enseignants et enseignantes ayant un accent perceptible en anglais. Ces éléments soumettent la population latino-américaine au profilage et à la déportation.
Victoria Hattam, professeure de science politique à la New School for Social Research (New York), revient sur la construction du mur frontalier entre le Mexique et les États-Unis et sur le rôle joué par le gouvernement fédéral américain dans l'érection de ce mur. Dans un premier temps, Mme Hattam se penche sur le Secure Fence Act de 2006, qui a permis la mise en place du mur frontalier. Dans un second temps, elle explique les raisons pour lesquelles il y a eu l'érection d'un mur fragmenté en mettant celle-ci en lien avec le temps. 

Auteur(s): 

Yann Roche, Said Saddiki, Brigitte Piquard, Francisca James Hernandez et Victoria Hattam

Ayant(s) droit: 

CCDMD

Date de parution ou dernière mise à jour: 

2016-06-02

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